Apple a lancé son premier avertissement sur résultats depuis 2002, puis a perdu près de 10% à Wall Street. Sa pire séance depuis 2013.
Ces dernières semaines, les signaux négatifs se multipliaient : prévisions de ventes d’iPhone revues à la baisse par les analystes, sous-traitants qui diminuent leur prévision financière sur le trimestre, promotions sur le smartphone vedette d’Apple alors que cela ne fait pas vraiment partie de la culture maison.
La bourse
Ce début de janvier 2019, Apple a perdu près de 10% à Wall Street. La pire séance d’Apple depuis 2013. Ce qui a fait reculer la capitalisation à moins de 675 milliards de dollars. Apple a vu Google lui passer devant et n’est plus que la quatrième capitalisation boursière mondiale.
Depuis son pic historique début octobre à 1.121 milliards dollars, Apple a perdu 40% de sa valeur en Bourse (soit un recul de près de 450 milliards en trois mois). Certes, l’ensemble des valeurs « tech » a chuté ces dernières semaines, sur fond de tensions commerciales entre Pékin et Washington, d’une correction globale des marchés et de crainte d’une récession globale.
Une faiblesse
Aujourd’hui, l’iPhone représente toujours près des deux tiers du chiffre d’affaires global d’Apple. Une force mais aussi une faiblesse ; quand les ventes du smartphone s’enrhument, c’est l’ensemble du groupe qui tousse.