Les salariés en rêvent, leurs patrons en cauchemardent. Parmi les décisions très attendues au sein des ordonnances, Muriel Pénicaud a glissé une référence rapide au télétravail.
« Une nouvelle liberté pour les salariés concerne le télétravail », a déclaré la ministre du Travail en août. Selon elle, il s’agit d’une aspiration pour 61% des salariés, et d’une réalité pour 17% d’entre eux seulement. Et elle entend encourager cette manière de travailler.
L’équilibre
Il faut dire qu’elle y voit de nombreuses vertus. Pour l’équilibre entre vie personnelle et professionnelle, bien sûr, pour le bien-être au travail, mais aussi pour maintenir des salariés en zones rurales. Pour l’encourager, Muriel Pénicaud a donc prévu de mieux « sécuriser » sa mise en place et son fonctionnement au jour le jour.
Popularité
Pour le gouvernement, réussir à développer le télétravail serait un plus en termes de popularité. Apprécié par les employés, il est refusé par 60% des entreprises, selon une enquête réalisée par TransferWise.
Une réforme susceptible
En revanche, pas question pour le gouvernement de passer en force et de l’imposer aux entreprises. La raison paraît évidente: alors que le gouvernement veut faire de l’entreprise le lieu de référence de négociation des accords collectifs, il serait mal vu de mettre en place par le haut une réforme susceptible de modifier profondément l’organisation du travail des équipes.
« Le télétravail est une aspiration de 61% des Français. C’est un élément de bien-être au travail. Nous allons le sécuriser. » @murielpenicaud pic.twitter.com/CQVtAhLYiA
— En Marche (@enmarchefr) 31 augustus 2017
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Source: Huffington Post. Image: 123RF