La semaine dernière, c’était partout en France – et même dans plusieurs pays étrangers – la « fête des coworking ». La France compte près de 1 000 espaces de ce type, pour les salariés et les entrepreneurs.
300 lieux de coworking ouvraient leurs portes. Au menu, petits déjeuners, apéros, conférences… En France, mais aussi au Luxembourg, en Belgique, au Niger, en Côte d’Ivoire et au Québec. Plus de 10 000 « coworkers » seront impliqués. Les espaces de coworking sont apparus il y a dix ans en France.
À Paris et à la campagne
Aujourd’hui, ils revêtent des formes très diverses. Des petits espaces associatifs montés par quelques copains qui veulent travailler ensemble, former un petit collectif. D’énormes espaces de plusieurs dizaines de milliers de mètres carrés. Beaucoup à Paris, c’est vrai. Des enclaves dans de grandes entreprises, qui s’ouvrent à des start ups. Ou des coworking à la campagne, comme l’Ecloserie numérique, à Boitron (340 habitants), dans l’Orne.
« Beaucoup de travailleurs indépendants, des retraités, des jeunes – le plus jeune doit avoir neuf ans ! – viennent pour des animations, pour des repair cafés, pour réparer ensemble des objets cassés, et aussi parce qu’on a créé un café associatif, explique Xavier De Mazenod, son créateur, à l’origine de cette première « fête des coworking ». Comme dans plusieurs villages il n’y a plus de bistrot, donc on a recréé une dynamique sociale où les gens peuvent venir travailler ou jouer aux cartes et se rencontrer autour d’un café. »
Le coworking à la campagne se développe très fortement depuis un an ou deux. Et à l’autre bout du spectre, des poids lourds qui révolutionnent le coworking. En accueillant des indépendants, mais surtout des salariés d’entreprises, envoyés là pour trouver de l’inspiration.
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