Le Président de la République a annoncé en mars 2018 que la France appliquerait le « name and shame » et dénoncerait les entreprises ne respectant pas l’égalité salariale.
« Avec le »name and shame », nous rendrons public le nom des entreprises qui respectent le moins la loi », a déclaré le président de la République. La promesse de recourir au « name and shame » date de la campagne présidentielle.
écart de salaire
Le gouvernement entend s’attaquer fermement aux « écarts de salaire injustifiés, qui relèvent de la discrimination pure », assure le ministère du Travail. Malgré un arsenal législatif conséquent, les choses n’avancent pas et, à poste égal, les femmes se heurtent encore à un écart de salaire d’environ 9%, qui ne s’explique ni par les compétences, ni par l’ancienneté. Dès 2019, les entreprises de plus de 50 salariés devront obligatoirement se doter d’un logiciel afin d’identifier objectivement les écarts de rémunération. Une enveloppe de rattrapage des salaires devra également être consacrée aux salariées les moins rémunérées dans les trois ans sous peine d’amende.
Stigmatisation
Mais désormais une sanction supplémentaire les menacera: celle de voir leur nom être affiché au tableau des cancres. Une pratique tout à fait assumée par le chef de l’État, qui avait promis sa mise en place lors de la campagne présidentielle qui assure que la stigmatisation permet de faire changer les comportements.
Promesse de campagne d’@EmmanuelMacron, le « Name and Shame » sera appliqué !
Les noms des entreprises ne respectant pas la loi sur l’égalité salariale et appliquant les plus grands écarts salariaux seront rendus publics. On l’a dit, on le fait ! ✅ #8mars #WomensDay pic.twitter.com/vABwNi4N5R
— En Marche (@enmarchefr) 8 maart 2018
Bron: l’Express. Beeld: 123RF