De plus en plus de sociétés françaises prennent la route de Nairobi, montant en charge sur ce marché de l’est de l’Afrique où elles font encore figure de petits poucets.
Au Kenya, certains parlent d’un « moment français ». Une façon de décrire la montée en charge soudaine des entreprises tricolores sur un marché où elles font encore figure de petits poucets. Dans ce pays, locomotive de l’Afrique de l’Est et imprégné de culture anglo-saxonne, elles n’étaient qu’une trentaine en 2013. Cette année, le cap des cent devrait être enfin franchi.
Banque française
Par exemple, l’enseigne Carrefour s’impose depuis deux ans à un rythme effréné. En avril, un cinquième magasin franchisé devrait être inauguré dans la capitale kényane, sous la bannière du distributeur. Désireuse d’accompagner les entreprises européennes sur ce marché, la Société générale a ouvert en octobre, à Nairobi, un bureau de représentation, le premier d’une banque française en Afrique de l’Est.
16e fournisseur
Dans ce pays du Commonwealth la part de marché française est d’ailleurs insignifiante, de 1,3 % seulement. En 2016, la France n’était que le 16e fournisseur du Kenya. Loin derrière les grands émergents tels que l’Inde et la Chine, mais aussi les Etats-Unis ou le Royaume-Uni.
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Source: Le Monde. Image: 123RF