Ces dernières années, même les villes françaises moyennes ont fait de gros efforts pour attirer les entrepreneurs. L’Express a donné des meilleures par région pour se lancer.
Les critères pris sont la qualité des infrastructures de transport et d’énergie, celle des formations dispensées sur place, et celle de l’écosystème.
Même les régions les moins urbanisées disposent désormais d’un terreau propice à la création d’entreprise, avec leurs forces et faiblesses. Où s’implanter sans tout quitter?
Nord: des alternatives autour de Lille
Deuxième grande métropole, Lille talonne le grand vainqueur (Lyon) dans tous les domaines. Deuxième pour les infrastructures, la formation et l’écosystème, la cité flamande tire parti d’une position idéale, entre Paris, Londres et Bruxelles. Pour autant Lille n’écrase pas tout dans la région: dans la catégorie des agglomérations de moins de 200 000 habitants, Valenciennes (6e), Amiens (13e) et Douai (14e) font également bonne figure.
Est: beau tir groupé des villes moyennes
En Bourgogne-Franche-Comté comme en Grand Est, pas non plus de « mégapole » de plus de 500 000 âmes. Ce qui n’empêche pas Strasbourg (4e), Nancy (7e) et Reims (10e) de figurer dans le « top 10 » de leur catégorie, Dijon échouant juste en dessous à la 11e place. Leurs points communs? Des villes au profil équilibré, bonnes dans tous les domaines, et désormais très bien desservies grâce au TGV Est.
Sud-Est: l’arc rhônalpin est toujours « business friendly »
Lyon nommé champion toutes catégories des métropoles où il fait bon entreprendre. Grenoble classée 3e des villes de moins de 500 000 habitants. Chambéry et Annecy en 11e et 24e position des villes de plus de 100 000 habitants. Bref, l’arc rhônalpin est décidément toujours aussi « business friendly ». Leur point commun: un tissu industriel ancien sur lequel se sont greffés des écosystèmes innovants et des laboratoires universitaires de pointe.
Sud-Ouest: Aquitaine et Occitanie regorgent de bons spots
Toulouse, Bordeaux, ou Montpellier? Dans le Sud-Ouest, pas facile de faire un choix entre les 3 locomotives de l’économie locale, surtout qu’elles font valoir plus ou moins les mêmes atouts: écosystèmes et formations de haute volée, infrastructures un peu moins attrayantes. La Ville Rose est néanmoins 3e des grandes villes, talonnée par sa rivale aquitaine. Et Montpellier arrive en 2e position des villes de moins de 500 000 habitants.
Ouest: un vrai match Bretagne/Pays de Loire
Aux deux extrémités de la Bretagne, deux villes championnes dans leur catégorie: Rennes est numéro 1 des villes de moins de 500 000 habitants, Quimper leader dans celles des moins de 100 000. Avec deux spécialités bien distinctes (le numérique et l’agroalimentaire), qui constituent les deux points forts de la région.
Source: L’Express, Image: 123RF